Bac Technologique
Classe : Terminale STMG
Centre d’examen : Sujet zéro 1
Matière : Spécialité Management, sciences de gestion et numérique
Année : Sujet zéro 1
Session :
Durée de l’épreuve : 4 heures
Repère de l’épreuve :
L’usage de calculatrice avec mode examen actif est autorisé.
L’usage de calculatrice sans mémoire « type collège » est autorisé.
L’histoire de l’entreprise Maison Ferber débute en 1959. Maurice Ferber, rachète une épicerie dans le village de Niedermorschwihr, en Alsace.
À 8 ans, sa fille Christine Ferber commence à mettre la main à la pâte au laboratoire de la maison. À 15 ans, elle effectue trois ans de formation en pâtisserie à Bruxelles. En 1979, Christine Ferber remporte la Coupe de France des pâtissiers. En 1980, elle reprend les rênes de l’affaire et à partir de 1984, elle commence à élaborer ses confitures qui sont devenues le produit-phare de Maison Ferber : aujourd’hui 1 400 variétés ont été développées. En parallèle, Christine Ferber a élargi l’offre en proposant deux nouvelles activités de traiteur et de chocolaterie qui viennent compléter les activités historiques de boulangerie-pâtisserie et de confiturerie.
L’entreprise Maison Ferber est une affaire prospère de 30 salariés. Son chiffre d’affaires annuel représente 2,8 millions d’euros, en progression depuis 5 ans. Il se décompose comme suit :
• les confitures (45 % du CA) ;
• la pâtisserie-boulangerie (22 %) ;
• l’activité traiteur (25 %) ;
• la chocolaterie (8 %).
L’entreprise Maison Ferber reste une entreprise familiale : Bruno (le frère de Christine) occupe le
poste de traiteur, Anne-Catherine (sa belle-sœur) est responsable administrative, Élisabeth (sa sœur) gère la boutique. Au laboratoire, deux équipes sont sous la direction de Christine Ferber.
L’entreprise Maison Ferber s’adresse à une clientèle plutôt diversifiée. La gérante précise : « Ça va de la dame du village qui vient acheter sa farine à la riche New-Yorkaise intéressée par mes produits ». Pour autant, son réseau de distribution est haut de gamme. Outre sa boutique située en Alsace, elle compte en France 250 revendeurs, notamment les grandes enseignes parisiennes Le Bon Marché et Lafayette Gourmet (magasins de distribution sélective de produits haut de gamme).
De nombreuses épiceries de luxe sollicitent la société Ferber afin de proposer ses produits haut de gamme, en particulier à l’étranger : environ 80 % de leurs ventes de confiture s’effectuent au Japon.
Ce sont principalement des distributeurs de luxe qui viennent à elle, et non le contraire. « Je n’ai jamais eu d’attaché de presse », confie Christine Ferber. Pourtant, son commerce est une affaire florissante et la qualité de ses produits est reconnue et très appréciée par-delà les frontières, ceci également grâce à son site Internet.
Néanmoins, Christine s’étonne encore, en toute modestie, du succès de son entreprise. L’entreprise Maison Ferber ne participe, en effet, que très rarement à des foires commerciales, et n’a jamais participé à des salons en rapport avec l’épicerie fine. Dans une perspective de croissance, l’entreprise Maison Ferber a investi dans un nouveau laboratoire et envisage de réorganiser sa production.
Toutefois, ce développement doit se faire sous la contrainte du respect de son identité, celle d’une entreprise artisanale qui fabrique des produits d’exception.
Aujourd’hui, la dirigeante s’interroge :
L’entreprise Maison Ferber peut-elle assurer sa croissance tout en maintenant ses valeurs et son image d’excellence artisanale ?
Afin d’analyser cette situation, il vous est demandé de traiter les dossiers suivants :
Dossier 1 : Maison Ferber, une organisation adaptée à la production de produits d’exception
Dossier 2 : Maison Ferber, un acteur unique sur le marché de la confiture
Dossier 3 : Maison Ferber, une stratégie à conforter ?