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Physique-chimie pour la santé Évaluation commune Première Technologique ST2S T1SPCSA02842

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Epreuve E3C : Physique-chimie pour la santé
Voie : Bac Technologique Sciences et technologies de la santé et du social (ST2S)
Niveau d’études : Classe de première ST2S
Session : 2025
Durée de l’épreuve : 2 heures
Calculatrice : Autorisée
Dictionnaire : Interdit
Numéro du sujet : T1SPCSA02842

Extrait de l’annale :
Exercice 1 : Un déboucheur de canalisation (5 points)
Qui n’a pas, un jour ou l’autre, eu la mauvaise surprise d’avoir un lavabo ou un évier bouché ? L’objectif de cet exercice est d’étudier les caractéristiques de diverses solutions de déboucheurs de canalisations.

Exercice 2 : Les nanomédicaments, une autre approche thérapeutique (5 points)
Lors de l’introduction d’un médicament dans l’organisme, le principe actif rencontre des barrières naturelles qui peuvent limiter son efficacité. C’est ainsi que de nombreuses molécules peinent à traverser les membranes cellulaires lorsqu’elles sont trop hydrophiles ou ont une masse moléculaire trop élevée. Au lieu d’exercer sa fonction thérapeutique de manière ciblée, le médicament peut alors produire des effets toxiques imprévus et il n’est pas garanti qu’il atteigne bien sa cible.
Pour résoudre ces difficultés, une nouvelle approche consiste à employer un nanomédicament, constitué de l’association d’un principe actif avec un nanovecteur dont le rôle est d’enfermer et de transporter efficacement ce principe actif vers sa cible.
Les phospholipides, présentés dans le document 1, sont utilisés pour former des nanovecteurs. Deux exemples de nanovecteurs, le liposome et la micelle, sont schématisés dans le document 2.

Exercice 3 : Histoire et mécanisme de la vision (5 points)
Document 1 : Aperçu historique des conceptions sur la vision
Pourquoi diable dit-on « jeter un coup d’œil » ou « foudroyer du regard » ? Les bizarreries de la langue française rappellent une vieille controverse : comment fonctionne la vision ? Et quel est son « sens », de l’œil à l’objet ou de l’objet à l’œil ?
La dispute scientifique remonte à l’Antiquité. En lice : deux théories, connues sous les noms d’intromission et d’émission. La première, assignant à l’œil un rôle passif, décrivait le phénomène de la vision par un quelque chose allant de l’objet à l’œil.
La seconde, octroyant à l’œil un rôle plus actif, expliquait la vision par un quelque chose allant de l’œil à l’objet.
Au IIIe siècle avant J.-C., Euclide géométrisa l’optique : la lumière se propage suivant des lignes droites qu’il appelle « rayons ». Pour ce mathématicien, partisan de l’émission, des rayons visuels jaillissaient de la pupille pour partir à la rencontre de l’objet.
À l’encontre de la thèse de l’émission, en revanche, s’inscrivait l’absence de vision nocturne. Un œil émetteur aurait dû être en mesure de remplir ses fonctions même dans l’obscurité.
La mise en évidence du rôle de la lumière en tant qu’agent de la sensation visuelle allait émerger à la charnière du Xe et du XIe siècle, grâce au mathématicien, physicien et astronome arabe Alhazen. Ses réflexions et expériences l’amenèrent à condamner sans appel la théorie de l’émission. Il expliqua le processus de la vision par des rayons de lumière parvenant à l’œil à partir de chaque point d’un objet. Mais il commit l’erreur de suggérer que l’image se forme sur le cristallin.
D’après l’article « Quand la vue change de sens » de Marie-Christine de La Souchère, La Recherche, 06/2010

Exercice 4 : Détecteur de fumée (5 points)
Selon la loi, les détecteurs de fumée, également appelés détecteurs avertisseurs autonomes de fumée (DAAF), sont obligatoires dans tous les logements d’habitation depuis le 8 mars 2015.
Chaque année, les détecteurs de fumée sauvent des vies et s’avouent être un excellent investissement. Mais un détecteur de fumée n’est efficace que s’il peut être entendu…