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Physique-chimie pour la santé Évaluation commune Première Technologique ST2S T1SPCSA02882

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Epreuve E3C : Physique-chimie pour la santé
Voie : Bac Technologique Sciences et technologies de la santé et du social (ST2S)
Niveau d’études : Classe de première ST2S
Session : 2025
Durée de l’épreuve : 2 heures
Calculatrice : Autorisée
Dictionnaire : Interdit
Numéro du sujet : T1SPCSA02882

Extrait de l’annale :
Exercice 1 : Un antiseptique : l’eau oxygénée (5 points)
L’eau oxygénée est une solution aqueuse de peroxyde d’hydrogène H2O2. C’est un antiseptique de la famille des oxydants, dont la concentration est exprimée dans le commerce par un titre en volume. Ainsi une solution à 10 volumes est utilisée comme antiseptique et hémostatique pour des plaies et des brûlures superficielles peu étendues. Une eau oxygénée à 40 volumes est 4 fois plus concentrée qu’une solution à 10 volumes ; elle est employée pour blanchir certains bois et traiter l’eau d’un aquarium.

Exercice 2 : Adolescents et fast-food (5 points)
Document 1 : Apports nutritionnels des produits les plus consommés Les fast-foods sont particulièrement appréciés des adolescents qui les fréquenteraient en moyenne deux fois par mois, selon une enquête publiée en 2014 par le CERIN (Centre de recherche et d’informations nutritionnelles).
Outre la nourriture que l’on y sert, rapide et peu chère, ils aiment particulièrement le fait de s’y retrouver en groupe.
Si certains s’y rendent de façon occasionnelle, d’autres font du fast-food leur cantine quotidienne, engendrant de ce fait une consommation importante de graisses et de sucres. Quel peut être l’impact sur la santé d’une fréquentation régulière du fastfood ? Dans ce cas, quels sont les conseils nutritionnels que l’on peut donner ?

Exercice 3 : Histoire et mécanisme de la vision (5 points)
Document 1 : Aperçu historique des conceptions sur la vision
Pourquoi diable dit-on « jeter un coup d’œil » ou « foudroyer du regard » ? Les bizarreries de la langue française rappellent une vieille controverse : comment fonctionne la vision ? Et quel est son « sens », de l’œil à l’objet ou de l’objet à l’œil ?
La dispute scientifique remonte à l’Antiquité. En lice : deux théories, connues sous les noms d’intromission et d’émission. La première, assignant à l’œil un rôle passif, décrivait le phénomène de la vision par un quelque chose allant de l’objet à l’œil.
La seconde, octroyant à l’œil un rôle plus actif, expliquait la vision par un quelque chose allant de l’œil à l’objet.
Au IIIe siècle avant J.-C., Euclide géométrisa l’optique : la lumière se propage suivant des lignes droites qu’il appelle « rayons ». Pour ce mathématicien, partisan de l’émission, des rayons visuels jaillissaient de la pupille pour partir à la rencontre de l’objet.
À l’encontre de la thèse de l’émission, en revanche, s’inscrivait l’absence de vision nocturne. Un œil émetteur aurait dû être en mesure de remplir ses fonctions même dans l’obscurité.
La mise en évidence du rôle de la lumière en tant qu’agent de la sensation visuelle allait émerger à la charnière du Xe et du XIe siècle, grâce au mathématicien, physicien et astronome arabe Alhazen. Ses réflexions et expériences l’amenèrent à condamner sans appel la théorie de l’émission. Il expliqua le processus de la vision par des rayons de lumière parvenant à l’œil à partir de chaque point d’un objet. Mais il commit l’erreur de suggérer que l’image se forme sur le cristallin.
D’après l’article « Quand la vue change de sens » de Marie-Christine de La Souchère, La Recherche, 06/2010

Exercice 4 : Détecteur de fumée (5 points)
Selon la loi, les détecteurs de fumée, également appelés détecteurs avertisseurs autonomes de fumée (DAAF), sont obligatoires dans tous les logements d’habitation depuis le 8 mars 2015.
Chaque année, les détecteurs de fumée sauvent des vies et s’avouent être un excellent investissement. Mais un détecteur de fumée n’est efficace que s’il peut être entendu…