Bac Général
Classe : Terminale
Centre d’examen : Métropole
Matière : Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques
Année : 2021
Session : Normale
Durée de l’épreuve : 4 heures
Repère de l’épreuve :
L’usage de la calculatrice et du dictionnaire n’est pas autorisé
Répartition des points :
Dissertation : 10 points
Étude critique : 10 points
Le candidat traitera un sujet de dissertation, au choix parmi les sujets 1 et 2 ET une étude critique de document(s) au choix parmi les études 1 et 2
Sujet de dissertation 1
La gestion de la question environnementale par les acteurs états-uniens à différentes échelles
Sujet de dissertation 2
Comment construire et protéger la connaissance ?
Étude critique de documents 1 : Les menaces sur le patrimoine dans le
monde
En analysant les documents, en les confrontant et en vous appuyant sur vos
connaissances, répondez à la question suivante : quelles menaces pèsent sur le patrimoine mondial et comment les différents acteurs tentent-ils d’y remédier ?
Document 1 :
Mardi 24 janvier, la directrice générale de l’Unesco, Mme Irina Bokova, a reçu le maire de Venise, M. Luigi Brugnaro, au siège de l’Unesco, avec des représentants du gouvernement italien, afin de discuter de la protection du site de Venise et sa lagune, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1987.
Document 2 :
Avant et après : le temple de Baalshamin, l’un des monuments emblématiques de Palmyre en Syrie, a été détruit par Daech en août 2015. Le site de Palmyre est inscrit sur la liste du patrimoine mondial en péril de l’Unesco.
Étude critique de documents 2 : Clausewitz à l’épreuve des tentatives de paix au Moyen-Orient
En analysant les documents, en les confrontant et en vous appuyant sur vos
connaissances, montrez que la pensée de Clausewitz reste d’actualité pour
comprendre la difficile construction de la paix au Moyen-Orient.
Document 1 :
On ne peut considérer la guerre, c’est-à-dire les tensions et les actions hostiles, comme ayant atteint son terme aussi longtemps que la volonté de l’ennemi n’a pas été brisée, son gouvernement et ses alliés contraints de faire la paix, son peuple de se soumettre. Car il se peut que les hostilités reprennent, de l’intérieur du pays ou par l’entremise de ses alliés, quand bien même nous l’occupons tout entier. Bien entendu, cela peut avoir lieu aussi après que la paix a été conclue, ce qui ne prouve rien d’autre que ceci : toutes les guerres n’aboutissent pas à un verdict définitif et à un règlement parfait. Même si tel est le cas, cependant, la signature de la paix éteint toujours bien des étincelles qui auraient continué de couver […].
Document 2 :
Sur la photo, de gauche à droite : le ministre des Affaires étrangères de Russie Andrei Kozyrev ; le Premier ministre d’Israël Yitzhak Rabin ; un fonctionnaire américain ; le président des États-Unis Bill Clinton ; assis, le ministre des Affaires étrangères d’Israël Shimon Peres ; le président de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) Yasser Arafat ; le secrétaire d’État américain Warren Christopher ; le numéro 2 de l’OLP Mahmoud Abbas.