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Physique-chimie pour la santé Évaluation commune Première Technologique ST2S T1SPCSA02872

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Epreuve E3C : Physique-chimie pour la santé
Voie : Bac Technologique Sciences et technologies de la santé et du social (ST2S)
Niveau d’études : Classe de première ST2S
Session : 2025
Durée de l’épreuve : 2 heures
Calculatrice : Autorisée
Dictionnaire : Interdit
Numéro du sujet : T1SPCSA02872

Extrait de l’annale :
Exercice 1 : Le miel et la santé (5 points)
Certaines personnes adorent le miel : au cours de la journée, on peut en consommer avec les yaourts nature, les tartines, les boissons chaudes… L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande de diminuer sa consommation journalière de sucre afin de limiter son impact sur la santé. Dans cet exercice, on souhaite savoir si une consommation importante de miel peut avoir un effet négatif sur la santé.

Exercice 2 : Les propriétés acides de la vitamine C (5 points)
« Que ton aliment soit ton médicament » était l’un des principes essentiels de la médecine d’Hippocrate (460 av JC).
Connue pour ses vertus énergisantes, la vitamine C, ou acide ascorbique, possède de nombreuses propriétés. Elle est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme dont elle renforce les défenses immunitaires.
L’acide ascorbique doit son nom à la maladie qu’il prévient : le scorbut, une affectio autrefois fréquente chez les marins, qui n’avaient pas accès aux végétaux frais au cours de leurs longues expéditions.

Exercice 3 : Histoire et mécanisme de la vision (5 points)
Document 1 : Aperçu historique des conceptions sur la vision
Pourquoi diable dit-on « jeter un coup d’œil » ou « foudroyer du regard » ? Les bizarreries de la langue française rappellent une vieille controverse : comment fonctionne la vision ? Et quel est son « sens », de l’œil à l’objet ou de l’objet à l’œil ?
La dispute scientifique remonte à l’Antiquité. En lice : deux théories, connues sous les noms d’intromission et d’émission. La première, assignant à l’œil un rôle passif, décrivait le phénomène de la vision par un quelque chose allant de l’objet à l’œil.
La seconde, octroyant à l’œil un rôle plus actif, expliquait la vision par un quelque chose allant de l’œil à l’objet.
Au IIIe siècle avant J.-C., Euclide géométrisa l’optique : la lumière se propage suivant des lignes droites qu’il appelle « rayons ». Pour ce mathématicien, partisan de l’émission, des rayons visuels jaillissaient de la pupille pour partir à la rencontre de l’objet.
À l’encontre de la thèse de l’émission, en revanche, s’inscrivait l’absence de vision nocturne. Un œil émetteur aurait dû être en mesure de remplir ses fonctions même dans l’obscurité.
La mise en évidence du rôle de la lumière en tant qu’agent de la sensation visuelle allait émerger à la charnière du Xe et du XIe siècle, grâce au mathématicien, physicien et astronome arabe Alhazen. Ses réflexions et expériences l’amenèrent à condamner sans appel la théorie de l’émission. Il expliqua le processus de la vision par des rayons de lumière parvenant à l’œil à partir de chaque point d’un objet. Mais il commit l’erreur de suggérer que l’image se forme sur le cristallin.
D’après l’article « Quand la vue change de sens » de Marie-Christine de La Souchère, La Recherche, 06/2010

Exercice 4 : Détecteur de fumée (5 points)
Selon la loi, les détecteurs de fumée, également appelés détecteurs avertisseurs autonomes de fumée (DAAF), sont obligatoires dans tous les logements d’habitation depuis le 8 mars 2015.
Chaque année, les détecteurs de fumée sauvent des vies et s’avouent être un excellent investissement. Mais un détecteur de fumée n’est efficace que s’il peut être entendu…