Bac Général
Classe : Terminale
Centre d’examen : Métropole
Matière : Musique
Année : 2021
Session : Remplacement
Durée de l’épreuve : 3 heures 30
Repère de l’épreuve : 21-AMUSME3
L’usage de la calculatrice n’est pas autorisé.
Aucun document n’est autorisé.
EXERCICE 1 : description d’un bref extrait d’une œuvre (5 points)
Karl Jenkins (né en 1944), The Armed Man – A Mass for Peace : XII – “Benedictus” (extrait), (1999) – (3’38”)
Vous décrirez avec un vocabulaire précis et adapté les éléments caractéristiques et l’organisation musicale de l’extrait diffusé selon le plan de diffusion précisé ci-dessous.
Plan de diffusion :
– Première diffusion (début de cette partie d’épreuve)
o Silence 1 minute
– Deuxième diffusion
o Silence 2 minutes
– Troisième diffusion
o Silence 4 minutes
– Dernière diffusion
Au terme de cette dernière diffusion, il vous restera environ 18 minutes jusqu’à la fin de cette partie d’épreuve
EXERCICE 2 : commentaire comparé de deux extraits d’œuvres (8 points)
– Jean-Philippe Rameau (1683-1764) / Clément Cogitore : Les Indes galantes, 4e entrée « Les sauvages » (extrait vidéo) – Production de l’opéra de Paris, Octobre 2019, (2’37’’)
– Scorpions / Orchestre philharmonique de Berlin, extrait de l’album Moment of Glory, Hurricane 2000, « Rock you like a Hurricane », – Enregistré en 2000 (2’24’’) – Cf. document 1 (page 4/6) : relevé de la partie vocale et grille harmonique du titre original de Scorpions.
Vous rédigerez un commentaire comparé de ces deux extraits diffusés à plusieurs reprises selon le plan de diffusion précisé ci-dessous. Sans vous y limiter, vous porterez une attention particulière aux perspectives suivantes :
– Caractère et expression
– Rencontre d’esthétiques différentes
– Diversité culturelle.
EXERCICE 3 : bref commentaire rédigé d’un document témoignant de la vie musicale contemporaine (7 points)
Extrait d’un article de Yann Mens paru dans la revue Alternatives économiques n°355 – 1er mars 2016
« La musique peut-elle être gratuite ? »
« C’est un titre parmi des milliers d’autres accessibles sur un écran de téléphone ou d’ordinateur. Il suffit de cliquer. Dans le casque, s’élèvent la voix d’Adèle pour certains, le piano de Lang Lang ou les machines d’un groupe électro pour d’autres…
Que doit-on donner en échange ? Presque rien si l’on veut. Juste subir une publicité de temps à autre, pour peu que la mélodie soit disponible sur YouTube ou sur certaines plates-formes de téléchargement. Il n’en a pas toujours été ainsi.
Longtemps, la musique capturée dans des disques depuis l’invention du
phonographe, au XIXe siècle, ne pouvait être libérée que contre espèces sonnantes et trébuchantes. On payait son album chez le disquaire, comme on règle son billet pour un concert. Avec le numérique, tout a changé. A partir d’un simple fichier, il est possible d’en copier des millions d’autres sans perdre en qualité sonore. Pourquoi, dès lors, continuer à payer des CD ? Et même, pourquoi payer tout court ?