Bac Général
Classe : Terminale
Centre d’examen : Métropole
Matière : Musique
Année : 2024
Session : Remplacement
Durée de l’épreuve : 3 heures 30
Repère de l’épreuve : 24-AMUSME3
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EXERCICE 1 : description d’un bref extrait d’une œuvre (5 points)
Vous décrirez avec un vocabulaire adapté les éléments caractéristiques et l’organisation musicale de l’extrait diffusé selon le plan de diffusion précisé ci-dessous.
Bugge Wesseltoft (1964- ), « Moving Mountains », album Ok World, 2014 (2’30’’)
EXERCICE 2 : commentaire comparé de deux extraits d’œuvres (8 points)
– Robert Schumann (1810-1856), Carnaval opus 9 (1834-35), « Chopin », (1’10’’) ;
– Billy Strayhorn et Duke Ellington, Take the A train (1939), interprété par Michel Petrucciani au festival de jazz Jazzgipfel de Stuttgart en 1993 (1’47’’).
Vous rédigerez un commentaire comparé de ces deux extraits diffusés à plusieurs reprises selon le plan de diffusion précisé ci-dessous. Sans vous y limiter, vous porterez une attention particulière à l’écriture musicale et à l’expression qui s’en dégage, notamment selon les perspectives suivantes :
– Écriture rythmique et organisation du temps ;
– Stabilité et contrastes dynamiques ;
– Organisation formelle : permanences et ruptures ;
– Caractère et expression.
EXERCICE 3 : bref commentaire rédigé d’un document témoignant de la vie musicale contemporaine (7 points)
« L’intelligence artificielle1 dans la musique, un problème éthique ? »
« Jeudi dernier, Google a dévoilé les premiers extraits audios de MusicLM, un tout nouveau logiciel d’intelligence artificielle permettant de transformer des textes en musique. Le but ? Créer de véritables chansons à partir de quelques mots en un clin d’œil.
Cependant, le nouvel outil de Google se base sur des chansons et mélodies existantes, empruntant au monde de la musique tout un tas de rythmes et de mélodies protégées pour un mashup2 instantané de qualité professionnelle. Cette invention tout à fait révolutionnaire a de quoi sérieusement questionner. L’outil transformant des éléments de chansons avec lequel il a « appris » à composer, se pose la question du détournement potentiel de contenu créatif appartenant à des artistes existant réellement.