Bac Technologique
Classe : Terminale STL
Centre d’examen : Sujet zéro
Matière : Spécialité Sciences physiques et chimiques en laboratoire
Année : Sujet zéro
Session : Normale
Durée de l’épreuve : 3 heures
Repère de l’épreuve :
L’usage de calculatrice avec mode examen actif est autorisé.
L’usage de calculatrice sans mémoire « type collège » est autorisé.
Le candidat devra traiter obligatoirement la PARTIE 1 et choisira de composer deux parties parmi les PARTIES A, B et C.
PARTIE 1 – Détermination de la hauteur de glace avec une chaîne de
capteurs de température et régulation de température dans le laboratoire sec
1. Détermination de la hauteur de glace avec une chaîne de capteurs de température
Un des procédés utilisés pour la mesure de la hauteur de glace est constitué d’un ensemble de 30 capteurs de température espacés de 10 cm et fixés sur une tige verticale traversant la glace. La chaîne de capteurs ainsi constituée permet de déterminer l’évolution de la température en fonction de
l’altitude dans les différentes couches air/neige/glace/océan.
PARTIE A – Observation de cyanobactéries au microscope
Les cyanobactéries (également appelées « algues bleues »), dont la taille moyenne vaut 0,6 µm, constituent une part importante de la nourriture de nombreuses espèces d’animaux filtreurs (éponges, moules, huîtres…) ou de larves de poissons.
Le laboratoire sec de Tara est équipé d’instruments permettant d’étudier la diversité du plancton. Dans cette partie, nous analyserons le fonctionnement d’un microscope afin d’observer des cyanobactéries
PARTIE B – Limitation de l’empreinte carbone lors des déplacements de Tara
Même si la goélette Tara navigue le plus souvent à la voile, elle a parfois recours à ses moteurs alimentés en carburant dont on désire limiter le coût énergétique et l’empreinte carbone. Dans cette perspective, les biocarburants pourraient être un substitut ou un complément au gasoil.
PARTIE C – Contrôle de la qualité d’un lait avant fabrication de yaourts
Le lait est un aliment d’un grand intérêt nutritionnel dont la difficulté de conservation a été palliée, depuis longtemps, par sa transformation sous forme de laits fermentés, de yaourt ou de fromage. Ces transformations font intervenir des ferments lactiques dont l’action conduit à la libération d’acide lactique qui entraîne la coagulation des caséines et la prise en masse du lait.
Pour que le lait soit utilisable pour la fabrication de yaourt, il ne doit pas contenir plus de 2,16 g·L–1 d’acide lactique avant l’ensemencement par les ferments lactiques. Au-delà de 5,00 g·L–1 d’acide lactique, il présente un risque de caillage.
Dans le cadre d’une production de yaourts, des contrôles qualité sont mis en place sur la matière première et sur le produit fini afin de vérifier leur conformité vis-à-vis des exigences imposées. Un des contrôles qualité consiste à vérifier la concentration en acide lactique initiale du lait pasteurisé utilisé pour la production des yaourts.
D’après un sujet d’évaluation des compétences expérimentales en biotechnologie, Baccalauréat technologique STL Session 2013.