Bac Général
Classe : Terminale
Centre d’examen : Métropole
Matière : Théâtre
Année : 2022
Session : Remplacement
Durée de l’épreuve : 3 heures 30
Repère de l’épreuve : 22-ATHEME3
La consultation des textes du programme limitatif est autorisée pendant l’épreuve.
Première partie : 8 points
Deuxième partie : 12 points
Le candidat traite au choix le sujet 1 ou le sujet 2.
SUJET 1 : Le sujet est constitué de deux parties. Le candidat traite les deux parties.
Première partie
Lors de la création de l’École des femmes au Festival d’Avignon en 2OO1, le metteur en scène Didier Bezace parlait ainsi de sa comédienne : « Je pense qu’Agnès Sourdillon a en elle une force étrange qui semble pouvoir résister à cette tyrannie. On verra comment cela se concrétise, cette idée d’une grande force de la naïveté. »
Dans l’extrait suivant, vous vous demanderez dans quelle mesure le jeu des comédiens et la mise en scène font écho à cette réflexion.
Molière, L’École des femmes, mise en scène de Didier Bezace, 2001, acte III, scène 2, de « Faites la révérence. » v.739 à « À jouer de tout son reste » v.795.
Liste des personnages : Arnolphe (Pierre Arditi), Agnès (Agnès Sourdillon).
Deuxième partie
Dans votre carnet de création, vous proposez votre projet de représentation du personnage de Lucinde dans la scène 6 de l’acte III de L’Amour médecin de Molière.
SUJET 2 : Le sujet est constitué de deux parties. Le candidat traite les deux parties.
Première partie
Comment l’offrande du soulier est-elle mise en scène ?
Paul Claudel, Le Soulier de satin, mise en scène d’Antoine Vitez au Théâtre National de Belgique, 1988.
Première journée, scène V. De Doña Prouhèze : « Une grande dame infiniment noble et qu’on oserait à peine regarder » jusqu’à la fin de la scène.
Doña Prouhèze (Ludmila Mikaël), Don Balthazar (Alexis Nitzer), statue de la Vierge (Jeanne Vitez).
Deuxième partie
« Notre règle : seul le théâtre peut représenter l’univers, moins par la profusion des signes que par une économie esthétique extrême.
Antoine [Vitez] aimait penser que la scène qui convenait le mieux à l’image totalisante du monde, reflétée dans le Soulier de satin, était celle du théâtre de poche. C’est dans un lieu de cette nature que le verbe pouvait faire naître avec puissance les visions du poète, le microcosme reflétant le macrocosme : naufrages, batailles, mouvements de l’âme, poussières d’étoiles… »
Yannis Kokkos, Journal de bord, Le Monde éditions, 1991.
Vous êtes scénographe. Vous proposez un dispositif scénique pour la Deuxième journée du Soulier de satin, en précisant à quel point vous souhaitez respecter ou aller à l’encontre des choix exprimés dans l’extrait ci-dessus.